Frédéric Valletoux, ex-président de la FHF a donc quitté cette institution.
Il est un parfait exemple de l’art de diviser pour régner, entretenir les craintes et chercher des coupables là où il n’y a que des experts au service des patients.
Pendant son mandat, il n’aura eu de cesse de monter les médecins hospitaliers contre les médecins libéraux en mettant ces derniers plus bas que tout.
Journaliste de formation et politicien de carrière il est évident qu’il faire semblant d’ignorer que les médecins reçoivent tous la même formation, commune, dans les hôpitaux publics, sont collègues pendant au moins sept ans. Ils y ont partagé ensemble les moments de tension liés à leur pratique sans oublier ceux de détente dans les salles de garde.
Vouloir opposer les médecins entre eux ne peut que nuire à la bonne prise en charge des patients en créant des rivalités qui n’existent pas, chacun, selon son secteur ayant des domaines de compétence différentes mais complémentaires.
Les JFR représentent justement un moment où les médecins radiologues des deux secteurs peuvent se rencontrer, renouer des liens peut-être distendus et partager leur vision de l’avenir de la radiologie.
C’est aussi le moment où de nouveaux partenariats entre équipes de radiologues peuvent être construits. Ces constructions doivent être équitables, gagnant-gagnant pour les associés, c’est-à-dire l’opposé des PIMM imaginés par les amis de M. Valletoux, dévoyant l’esprit des coopérations entre médecins radiologues imaginées par notre Conseil professionnel de la radiologie, le G4.
Le système de santé français a besoin de retrouver une unité apaisée, loin des attaques politiciennes démagogiques de dirigeants plus intéressés par leur carrière que la santé des patients.
La radiologie forte de son unité comme en témoigne le dynamisme des JFR doit être un exemple à suivre...
